La Physique [1] - Qu'est-ce que la Physique ?

Le mot "Physique" vient du grec φυσικη (physiquê) "la nature" ou plutôt "l'étude de la nature". C'est donc dans la grèce antique que commence cette grande aventure que nous suivrons en plusieurs épisodes de cette chronique : "La Physique".

La question sur la définition de la physique a été bien souvent posée et la réponse la plus courante est souvent introduite par une célèbre anecdote concernant un non moins célèbre scientifique : Archimède.

Il était un roi à Syracuse, le roi Hiero, qui avait une couronne en or. Jusque là rien d'anormal, mais la rumeur disait que le fabricant de cette couronne avait échangé une partie de l'or qui devait la composer par de l'argent. Le roi, souhaitant connaître la quantité d'or que sa couronne contenait, posa donc le problème ainsi énoncé à un jeune scientifique : Archimède. Ne pouvant calculer mathématiquement le volume de la couronne à cause de ses contours irréguliers, Archimède dû trouver une autre solution. C'est en entrant dans son bain et en voyant le niveau de l'eau monter qu'il comprit : "Eurêka !". En plongeant la couronne dans de l'eau et en mesurant le volume d'eau déplacé puis en faisant des comparaisons avec des poids faits d'or et d'argent de masses et proportions connues, il saurait déterminer la quantité d'or du joyau royal.

Voici donc une réponse à la définition de la physique : un moyen de répondre à des questions qui semblent impossibles à résoudre.

Nous avons su décortiquer la matière plus loin encore que nous l'imaginions possible, allant même plus loin que les particules élémentaires vers un point de vue ou la matière est composée de fluctuations d'énergie, nous avons exploré notre planète, notre ciel et même au delà, décrivant un univers immense ; et la discipline qui rassemble tout, du plus petit grain d'énergie à l'immensité de l'univers : c'est la physique.

Néanmoins, la plus grande leçon que nous offre la physique est que chaque fois que nous pensons avoir arraché le masque de la nature, celle-ci nous montre combien notre chemin est encore long, combien il reste à découvrir et à quel point nous savons peu de choses d'elle. Isaac Newton en fera une métaphore très juste dans ses mémoires : "Je ne sais pas ce que j'aurai apporté au monde mais je me sens plutôt comme un jeune garçon jouant sur le rivage et, me retournant, trouvant une pierre plus douce ou un coquillage plus beau qu'à l'ordinaire, tandis que le grand océan de la vérité s'étale, inconnu, devant moi."